17.7.08

Le goût du néant

ça fait fort longtemps que je n'ai pas mis de poésie alors voici de nouveau du Baudelaire :

"Le printemps adorable a perdu son odeur !

Et le temps m'engloutiti minute par minute ,
Comme la neige immense un corps pris de roideur;
Je contemple d'en haut le globe en sa rondeur
Et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.

Avalanche, veux-tu m'emporter dans ta chute ?"